Après des difficultés financières, la marque Artega était de retour au salon de l’automobile de Francfort en 2015 et présentait sa nouvelle création : la Scalo.
Nommé d’après un ancien cheval de course glorieux, le Scalo était entièrement basé sur le châssis Artega GT laissé après que les clients aient retiré leurs commandes. En 2006, Artega a déclaré qu’elle construirait 500 unités par an, produisant seulement 153 unités. Avec autant de pièces dans le stockage, le nouveau propriétaire a essayé de les utiliser. Elle a investi dans une nouvelle transmission et a dévoilé la Scalo.

Étant donné que la carrosserie de la Scalo a été reprise du modèle GT, elles se ressemblaient beaucoup. Il arborait même les prises d’air sur les ailes arrière, qui étaient nécessaires pour le moteur à combustion interne. Un véhicule électrique a besoin d’un peu de refroidissement, mais pas tant que ça. Les phares à lentille transparente ont été légèrement améliorés à l’avant, mais ils ressemblaient toujours à ceux d’une Porsche Cayman.

À l’intérieur, la voiture comportait le même tableau de bord, qui ressemblait beaucoup à un panneau Volkswagen. Avant de fermer l’entreprise lorsqu’elle a déposé son bilan, son ancien propriétaire disposait déjà de suffisamment de pièces de rechange pour plusieurs véhicules, notamment certains sièges Audi convertis et adaptés au design de l’Artega.

Le Scalo comportait une paire de moteurs électriques qui alimentaient les roues arrière. Sa puissance totale atteint 300 ch. Artega a trouvé une solution très intéressante pour le système de batterie. Outre les packs lithium-ion, il comportait des supercondensateurs qui fournissaient une puissance instantanée après une période de freinage, comme lorsqu’il sortait d’un virage serré. L’autonomie de la voiture pouvait atteindre 402 km (250 miles).