La Dino a été la première voiture de route à moteur central produite par Ferrari, mais sans porter l’insigne du cheval cabré.
Au début des années 60, Enzo Ferrari considérait que son entreprise devait construire une voiture de sport plus abordable. Le constructeur automobile italien avait besoin de fabriquer 500 moteurs pour se qualifier pour la Formule 2, et Fiat est intervenu, les produisant et les installant dans un véhicule haut de gamme. Le projet a commencé et en 1968, il a dévoilé la voiture sous la marque Dino. Elle coûtait la moitié du prix d’une Ferrari Daytona introduite la même année, mais deux fois plus cher qu’une Jaguar E-Type V12. Néanmoins, le constructeur automobile italien a réussi à vendre 246 véhicules, soit plus que toute autre Ferrari construite à cette époque.
Avec une carrosserie dessinée par les Studios Pininfarina, la Dino arbore une paire de phares ronds fixes et une zone avant plate et basse. La cabine à deux places comportait un pare-brise incliné et un pare-brise arrière vertical mais très incurvé sur le côté extérieur, juste devant le compartiment moteur. Comme toute Ferrari de l’époque, le constructeur automobile a installé quatre feux arrière ronds.
L’intérieur était élégant, avec une paire de sièges baquets renforcés. Son groupe d’instruments était derrière le volant et comportait deux grands cadrans et pas moins de six jauges supplémentaires. C’était un intérieur minimaliste, qui ne partageait ni le glamour ni le luxe d’une Daytona ou de toute autre Ferrari.
Puisque Ferrari a construit la carrosserie en aluminium, elle était légère. Ainsi, le moteur de 180 ch n’a pas eu à travailler fort pour pousser le véhicule de 900 kg (1984 lb) à des vitesses élevées. Le constructeur automobile a associé le moteur V6 de 2,0 litres à une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports.