La Seconde Guerre mondiale a révélé l’importance d’un véhicule tout-terrain léger et agile, et le gouvernement italien a ordonné à Fiat d’en construire un.
Et ce fut le début de la Campagnola.
C’est peut-être le meilleur véhicule tout-terrain dont vous ignoriez l’existence. Mais il a fait plus que cela. Fiat a vendu la licence aux anciens pays communistes pour les construire, et sa carrosserie carrée s’est facilement déplacée dans la boue et les nids-de-poule des décennies après l’introduction de la voiture. C’était la vraie Jeep italienne et, de plus, c’était un véhicule fiable et fiable, même s’il manquait de puissance.
De face, elle ressemblait à une Mini Moke, avec ses lamelles horizontales sur la calandre et les phares ronds. Le gouvernement italien a équipé la voiture pour un usage militaire avec diverses carrosseries et caractéristiques. Mais il n’a pas fallu longtemps pour que le marché civil réclame le nouveau véhicule jouet tout-terrain construit par Fiat, et le constructeur automobile a reçu le feu vert pour le proposer sur le marché libre. Elle l’a construit en deux versions principales : cabriolet et avec un hard-top métallique. Les panneaux plats de leurs côtés et les bords arrondis du capot rendaient la voiture plus belle dans la vraie vie que sur les photos.
L’intérieur n’était guère confortable. Un volant à trois branches et un ensemble de jauges montées au centre du tableau de bord étaient toutes les caractéristiques pour le conducteur. Même les moteurs des essuie-glaces étaient exposés dans des boîtiers en aluminium d’aspect rugueux à la base du pare-brise divisé. Les sièges de Campagnola étaient des jantes métalliques avec des oreillers dessus. Quant aux portes, eh bien, elles auraient pu être enlevées et laissées derrière.
Sous le capot, Fiat a proposé la Campagnola avec différents choix, diesel et essence. Le véhicule était équipé d’une boîte de vitesses manuelle à 4 rapports, d’une boîte de transfert à gamme basse et d’un différentiel arrière verrouillable.