La première génération de la Mustang a acquis un statut de voiture culte dans le monde entier, et la version cabriolet est devenue un succès tout autant que la version fastback.
Le pony-car d’origine et l’insigne de cheval sauvage sur sa calandre permettaient de reconnaître la voiture d’un coup d’œil. Ford a conçu la Mustang pour la jeune génération. Elle était disponible soit sous forme de berline coupé trois caisses avec un six cylindres sous le capot, soit avec un gros moteur V8 qui pouvait déchirer le tarmac et impressionner vos amis. Quel que soit le moteur choisi, la Mustang était un véhicule hautement personnalisable.
La version décapotable comportait un toit électrique qui nécessitait un travail manuel pour placer une housse en vinyle sur la toile rétractée derrière les sièges arrière. C’était une époque où une voiture devait montrer un drame pour être prise en considération par le marché, et le cabriolet Mustang avait tout pour plaire : le carénage avant facile à reconnaître, le toit ouvert et les feux arrière spécifiques à l’arrière avec trois bandes lumineuses verticales. Sur ses côtés, une subtile combinaison de lignes convergeait vers les panneaux de custode.
Il y avait deux sièges baquets à l’avant avec un levier de vitesses monté au sol et une banquette arrière. Devant le conducteur, le tableau de bord complet avec ses quatre cadrans ronds et un large compteur de vitesse complète l’image de cette voiture spéciale.
Ford a proposé le cabriolet Mustang avec un large choix de moteurs, à commencer par un six cylindres en ligne de faible puissance qui n’offrait que 100 ch tandis que l’autre option était un V8 de 4,3 litres bon pour 164 ch. Dans la seconde moitié de 1964, Ford a remplacé ces moteurs par un 3,3 litres et un 4,7 litres qui offraient respectivement 120 ch et 210 ch.