Nissan a découpé un ensemble de fenêtres dans les panneaux d’une Vanette, l’a transformée en monospace et l’a baptisée Serena.
Il n’était pas rare qu’un constructeur automobile convertisse une fourgonnette en mini-fourgonnette. Volkswagen, Chrysler, Ford et PSA l’ont fait, pour n’en nommer que quelques-uns. Alors pourquoi Nissan ne suivrait-il pas la même recette ? Il l’a fait, et il a fait du bon travail si le propriétaire n’était jamais pressé. La Serena a été lancée en 1991, et c’était une présence unique sur la route en raison de son concept inhabituel. Contrairement aux autres mini-fourgonnettes de son segment, ce n’était pas un moteur avant et une traction avant. C’était un moteur central et une propulsion arrière.
L’extérieur de la voiture ne pouvait cacher le fait qu’il s’agissait d’un véhicule utilitaire léger transformé en mini-fourgonnette. Son avant court et raide était bon pour qu’un conducteur de VUL s’arrête le plus près possible derrière la voiture à l’avant. Sa porte coulissante côté passager était assez grande pour être chargée avec un chariot élévateur. C’était un grand véhicule avec un hayon à l’arrière. En option, Nissan a ajouté une deuxième porte coulissante côté conducteur.
À l’intérieur, tout était recouvert de plastique bon marché. Les sièges avant étaient séparés par le capot moteur sous le plancher derrière l’essieu avant. À l’arrière, le constructeur automobile a ajouté une banquette et une paire de strapontins latéraux. En option, plus tard, Nissan a installé des rangées d’arbres de sièges lorsque les strapontins latéraux n’étaient plus autorisés.
Nissan a proposé à la Serena un choix de moteurs à essence, diesel ou turbo-diesel allant de 75 ch à 140 ch. L’une des versions les plus courantes de la Serena européenne était l’unité à aspiration naturelle de 2,3 litres, qui n’était pas disponible au Japon.