Basé sur le même châssis que le Tundra, le Sequoia était le plus gros véhicule du marché à porter un écusson Toyota à l’avant.
Le constructeur automobile japonais a attendu un moment avant d’entrer dans la compétition contre la Ford Expedition, le GMC Yukon et le Chevrolet Tahoe, mais n’a pas réussi à frapper l’Excursion ou le Suburban. Toyota l’a présenté quelques mois plus tard après le Tundra pleine grandeur.
De l’avant, il offrait cette vue imprenable sur la route, avec une calandre en forme de camion rehaussée d’une lamelle argentée chromée au milieu, assortie à la couleur de l’insigne V-8. Son pare-brise raide ressemblait à celui de la Tundra et était suivi d’un long toit avec des rails de toit pleine grandeur. De ses côtés, selon les options, la voiture comportait des marchepieds fixes. Un ensemble de moulures en plastique couleur carrosserie ornait les passages de roue avant et arrière. Contrairement à ses principaux concurrents, les concepteurs du Tundra ont créé un montant C incliné vers l’avant derrière les portes arrière, suivi d’un panneau de verre et de montants D noircis, créant un dos en verre illusion enveloppant avec un toit flottant.
À l’intérieur, Toyota offrait de la place pour huit personnes sur trois rangées de sièges. Même si le tableau de bord et le volant ressemblaient au Tundra, le reste de l’habitacle était suffisamment luxueux pour faire oublier au propriétaire la base de camionnette de la voiture. Le constructeur automobile a installé un intérieur gainé de cuir, un écran monté au plafond pour les passagers arrière et un toit ouvrant au niveau de finition supérieur.
Sous le capot, Toyota a installé le même moteur V-8 de 4,7 litres utilisé par la Lexus LX470 et le Land Cruiser. Elle l’a couplée à une boîte automatique à quatre rapports jusqu’en 2004, puis l’a remplacée par une boîte automatique à cinq rapports. Pour la version à traction intégrale, Toyota a installé un différentiel central Torsen, mais la voiture n’était également disponible qu’en traction arrière.