Lorsque le constructeur automobile britannique TVR a présenté la Tuscan, il n’a pas pensé que ses clients aimeraient plus de puissance pour la voiture de sport légère et agile.
Pourtant, ils l’ont demandé !
En 2001, TVR a dévoilé une version plus puissante de la Tuscan, nommée Tuscan S. C’était une voiture similaire à sa sœur moins puissante, mais elle apportait plus de couple de déchiquetage de pneus aux roues arrière. Et, tout comme son frère, il n’était pas proposé avec une nounou de contrôle de stabilité standard pour assurer la sécurité du conducteur sur la route.
TVR a construit le Tuscan à l’ancienne, à la main. Il n’y avait pas de robots industriels ou d’outils informatisés spéciaux pour usiner le véhicule, mais il y avait un groupe de travailleurs hautement qualifiés qui mettaient passion et fierté dans leur travail. Enfin, la Tuscan S ne ressemblait à aucune autre voiture sur la route. Sauf pour sa version non S, évidemment. Ses triples phares sur chaque aile avant étaient complétés par un minuscule feu rond supplémentaire pour le système DRL. Les trous dans le pare-chocs avant ont été faits pour rendre la partie avant plus légère. Étant donné que le constructeur automobile a construit la Tuscan S sur un châssis, il l’a proposée avec un toit targa, ce qui nécessitait une intervention d’une seule personne pour la retirer et la ranger dans le coffre.
À l’intérieur, le Tuscan S présentait un intérieur soigneusement conçu qui associait du cuir, de l’aluminium poli et du laiton poli. Ses boutons semblaient provenir d’une bijouterie et non d’un constructeur automobile. Pourtant, TVR n’a pas envisagé de réorganiser les pédales ou d’installer une transmission automatique, il était donc toujours difficile de conduire.
Sous le capot, TVR a installé un moteur à essence six cylindres en ligne de 4,0 litres développant 390 ch. C’était le moteur atmosphérique le plus puissant au monde. C’était comme un kart sous stéroïdes.