Wiesmann a présenté le MF4 Roadster en 2010 au Salon de l’automobile de Genève, et il s’est avéré être l’un des meilleurs véhicules classiques modernes sur le marché.
Alors que certaines personnes prennent de vieilles voitures et installent de nouvelles transmissions à l’intérieur, Wiesmann a conçu la voiture à partir de zéro. Avec un nouveau châssis et une suspension moderne, il était beaucoup plus facile d’accélérer les virages de la voiture qu’avec une refonte. Il a également utilisé des alliages et des technologies modernes pour le châssis et la carrosserie.

Le MF4 Roadster aurait pu ressembler à un roadster britannique. Sa calandre a ravivé les souvenirs d’une Jaguar ou, peut-être, d’une Alfa Romeo. Ses phares comportaient quatre lampes arrondies utilisées pour les feux de route et de croisement et les clignotants. De ses côtés, la conception de la bouteille de Coca-Cola montrait son point le plus bas sur la porte, avec les poignées au même niveau que les lampes supérieures avant et arrière. À l’arrière, sa conception à trois lampes, plus le feu antibrouillard et le feu de recul flanquant la plaque d’immatriculation, soulignait l’aspect classique de la voiture.

Comme tous les Wiesmann avant, le MF4 Roadster a été construit à la main, pièce par pièce. Ainsi, il n’est pas étonnant que son intérieur ressemble à un meuble de luxe fait sur mesure. Hormis l’écran d’infodivertissement et le tableau de bord, tout le reste était recouvert de cuir. Le tableau de bord, la console centrale et la console centrale arboraient le même matériau coûteux. Avec ses cadrans et jauges installés au milieu du panneau et le panneau des voyants d’avertissement placé devant le conducteur, Wiesmann a réussi à mélanger l’ancien et le nouveau dans un mélange luxueux et fonctionnel.

Sous le capot, le constructeur automobile allemand a installé un V8 de 4,4 litres fourni par BMW. Il était couplé à une boîte de vitesses automatique à six rapports de série et transmettait toute la puissance aux roues arrière.

Une fois la crise économique mondiale terminée et l’argent recommencé à circuler, les constructeurs automobiles ont commencé à présenter leurs nouvelles offres.
Wiesmann était l’un d’entre eux et le MF4 a été lancé en 2009.

Le Wiesmann a essayé de construire des roadsters des années 60 sans les inconvénients des roadsters des années 60. Ses produits ont été fabriqués à la main et sous les carrosseries d’aspect classique, ses ingénieurs ont installé les dernières technologies et des moteurs modernes.

L’extérieur de la voiture n’était pas si différent de celui de son prédécesseur, le MF3 Roadster. Il présentait le même avant arrondi, avec des lampes rondes pour les phares, les clignotants et les antibrouillards. Après le long capot, il y avait une cabine exiguë pour deux adultes, puis un dos en pente avec d’autres lumières à huit ronds. Le toit n’était pas complètement rétractable sous un couvercle ou dans un compartiment spécial. Il est resté à l’extérieur, recouvert de boutons clipsables.

À l’intérieur, contrairement au MF3, il comportait des vitres électriques. L’ensemble du tableau de bord était compliqué, avec sept cadrans sur la console centrale. Le compteur de vitesse et le tachymètre étaient gros, mais le reste des cadrans était plus petit et, la plupart du temps, inutile. Le savoir-faire et les matériaux du roadster étaient de haute qualité. Les points de contraste étaient également disponibles. La voiture entière était un véhicule fait sur mesure.

Wiesmann a choisi de travailler avec BMW pour la transmission de ses voitures. Le MF4 était propulsé par un V8 à aspiration naturelle accouplé à une boîte de vitesses manuelle standard. Une boîte automatique à 6 rapports et une boîte automatique à double embrayage à 7 rapports figuraient sur la liste des options. Le véhicule léger, associé à un moteur puissant hérité d’un BMW X5 4.8, se traduit par des performances étonnantes.