Alors que l’Atom a commencé comme un roadster ouvert ultra-léger pour deux et propulsé par un quatre cylindres à aspiration naturelle, l’Atom V8 2011 était un autre type d’animal.
En 2007, l’Atom était propulsé par un humble quatre cylindres en ligne à aspiration naturelle, puis les clients ont demandé plus de puissance. Ensuite, l’Atom a été équipé d’un moteur Honda Civic qui a porté sa puissance à 300 chevaux grâce à un compresseur. Cette fois, les clients étaient ravis. Mais quelque chose manquait à ce moteur suralimenté : un son V-8. Cela est arrivé en 2011 dans une production limitée à 25 unités et un prix qui pourrait correspondre à une Porsche Turbo ou une Ferrari 458.

L’Ariel V8 arborait une nouvelle aile à l’arrière qui poussait l’arrière du roadster plus fort au sol, augmentant la traction. Le constructeur automobile a placé deux larges prises d’air carrées pour le moteur sur les côtés, ce qui différencie le V8 de ses frères et sœurs à quatre cylindres en ligne.

L’Ariel Atom V8 était ce petit quelque chose qui faisait la différence. Quelque chose comme un repas avec ou sans sel et poivre. Cela a commencé comme un véhicule unique, une expérience lorsque l’usine a installé un V-8 de 2,4 litres à l’arrière d’un châssis Atom. En fin de compte, le constructeur automobile a arrondi le moteur à une cylindrée de trois litres capable de faire 10 000 tr/min et a sorti 500 poneys du V-8 à aspiration naturelle. Les ingénieurs l’ont associée à une boîte de vitesses séquentielle à six rapports, qui comportait un embrayage qui n’était pas nécessaire en roulant fort, ni pour les montées ni pour les rétrogradations.

Grâce à cette transmission combinée, l’Atom était capable d’égaler une Bugatti Veyron Supersport dans une course de 0 à 62 mph (0-100 km/h).