Aussi connue sous le nom de Dietrich Bugatti, la Type 5 était un autre petit pas franchi par le constructeur automobile français au début du XXe siècle.
La bataille entre les véhicules électriques et les voitures à combustion interne n’était pas terminée, mais Bugatti a misé sur les derniers. Il a finalement gagné, mais il a dû passer par des années d’efforts laborieux pour y arriver. Avant la Première Guerre mondiale, il a commencé à améliorer et à travailler sur ses voitures et a développé le Type 5 comme lien entre le Type 4 et les modèles 6 et 7 suivants.

Bugatti a utilisé un châssis tubulaire pour le Type 5 et a installé un immense compartiment moteur devant la zone des occupants. Elle a été construite comme une voiture de course sans autres panneaux de carrosserie que ceux recouvrant le moteur. À l’avant, le grand radiateur apparent arborait l’écusson ovale rouge du constructeur. Un détail important était la manivelle qui n’était pas amovible et était maintenue d’un côté par une chaîne. Le conducteur devait l’utiliser pour démarrer le moteur.

Comme toute autre voiture de course de cette époque, la Type 5 comportait un siège plus haut pour le conducteur et un plus court pour le copilote/mécanicien. Il n’y avait pas de ceintures de sécurité ou de caractéristiques de course spécifiques. Alors que le pilote devait garder un œil sur le petit compteur de vitesse monté presque au sol, le copilote devait garder un œil sur le système de graissage. Juste derrière eux, Bugatti a installé une caisse en bois pour les pièces de rechange, les outils et les vêtements chauds.

Emille Mathis a conçu le moteur « Hermès » à quatre cylindres de 12,9 litres. Il développait 45 ch et était couplé à une boîte de vitesses manuelle à quatre rapports. La puissance est allée à l’essieu arrière via une chaîne.